Exposition icons - LOWELL RYAN Projects à Los Angeles (2024)

9 mars au 13 avril 2024


Murale en Hommage à Jean-Paul Riopelle (2022)

https://mumtl.org

La Fondation Jean Paul Riopelle, MU, la Ville de Montréal, Tourisme Montréal et l’arrondissement du Plateau Mont-Royal se sont associés afin de réaliser cette oeuvre-murale en hommage à l’artiste d’origine montréalaise : Jean Paul Riopelle à l’occasion des célébrations du centenaire de l’artiste en 2022. Elle fait partie de la collection de MU  «Les bâtisseur.e·s culturel.le·s montréalais.es», qui vise à reconnaître l’inestimable contribution des créateurs de la métropole de différents disciplines artistiques.

Jean Paul Riopelle est un peintre, graveur et sculpteur canadien de renommée internationale. Son legs artistique et culturel s’étend aux quatre coins de la planète, sous l’œil admiratif de nombre de collectionneurs, d’institutions muséales et des trésors qu’il a disséminés toute sa vie durant. Cosignataire, aux côtés d’autres figures marquantes du mouvement des Automatistes, du manifeste Refus global qui a profondément marqué le Québec du milieu du XXe siècle, son empreinte indélébile transcende largement les frontières de l’art.

S’inspirant de l’intention mystique et surnaturelle qui accompagne et transcende l’art de Riopelle depuis toujours, l’artiste Marc Séguin a souhaité rester fidèle à l’enchantement et à l’équilibre d’intention et d’instinct qui caractérisait son oeuvre.

L’oiseau représente à la fois l’oiseau migrateur, qui a servi de métaphore pour incarner et devenir le symbole des migrations de Riopelle, de territoires et de vies ; l’oie blanche, qui voit le monde différemment (du ciel), pour assurer son avancée ; l’oiseau du nord, qui survit en suivant une route magnétique invisible, loin des balises définies et rassurantes.

Cet oiseau vole en direction Nord au-dessus d’une sphère qui pourrait tour à tour représenter un soleil couchant (un grand classique dans l’oeuvre de Riopelle) ou encore une lune ou une planète, sur une mince ligne d’horizon. Cette sphère colorée vient d’une œuvre réalisée en 1997 et que Marc Séguin a offert à Riopelle lors d’une rencontre en janvier 1998. Finalement, le vide en fond vient rappeler l’effet graffiti, l’art urbain libre, et l’idée de défier les règles en laissant une partie de l’espace inapprivoisée.

Intitulée L’art magnétique, cette oeuvre monumentale joue un rôle de renouement entre le public et Riopelle, à travers son univers et ses sources d’inspiration : la nature, les paysages, son bestiaire, sa fougue et sa liberté créatrice. En honorant l’art par l’art, l’oeuvre nous rappelle ce devoir de sens et de mémoire à protéger.

Crédit photo MU / Olivier Bousquet


H Anima (2021)

Symbole de la vie en soi. Un arbre, ici, comme il y en avait jadis des milliers au pied du mont Royal. Une pulsion de vie au cœur d’une ville, faite des mêmes matériaux qui ont construit l’urbanité. Un arbre qui cherche sa place et la trouve. Enraciné au milieu des gratte-ciel, un arbre qui ne perdra jamais ses feuilles. Et une œuvre pour nous rappeler que si on habite désormais la nature, elle doit aussi continuer de nous habiter. 

Cette oeuvre a été produite par la Fonderie d'art d'Inverness. 

///

Symbol of life itself. A tree, like thousands of others that once dwelled at the foot of Mount Royal. Like a spark of life at the heart of the city, the very same material from which sprang urbanity. A tree looking to take its rightful place. Rooted in the midst of skyscrapers, a tree that will never shed its leaves. And a piece of art that reminds us that nature preceded us, and that we must keep it alive within ourselves. 

Created at the Fonderie d’art d'Inverness

Pour en savoir davantage, lisez l’article publié dans LaPresse.

H Anima (2021), sculpture en bronze et plaques d’aluminium colorés.

Situé au coin Viger et De Bleury au centre-ville de Montréal.

 

EXPOSITION Ghost Lights (feu-follet) À LA GALERIE SIMON BLAIS

Du 3 juillet au 7 septembre 2019.

http://www.galeriesimonblais.com

“ La Galerie Simon Blais présente la toute nouvelle exposition des tableaux de Marc Séguin. L’artiste propose aujourd’hui Ghost Lights (feu-follet), série d’une douzaine d’huiles sur toile, toutes produites en 2019, qui s’inscrivent dans la lignée de ses productions « paysagistes » antérieures. Déjà, en 2004, la forêt brûlée constituait le thème de sa première série explorant le genre, quand il a délaissé la représentation plus anthropomorphique. Quinze ans plus tard, il trace au fusain noir les vestiges d’une nature incendiée, comme une cathédrale détruite. La précision extrême du décor contraste avec les formes flottantes de l’avant-plan, réduites à un simple schéma.

Le paysage est un pan important de la peinture canadienne, il en est même une constituante intrinsèque. Fidèle à son instinct, Marc Séguins’amuse à contourner les règles régissant la représentation de ces lieux souvent magnifiés. En 2006, il se place en porte-à-faux par rapport aux canons du genre en montrant, sous l’appellation Paysage, des épaves d’avions dans la série Black Box. À la surface de ses tableaux de 2013, les ruelles de Brooklyn deviennent autant de panoramas urbains désolés qui contrastent avec le caractère bucolique attendu. Après les horizons à perte de vue de blanc, en 2017, Séguin poursuit son exploration dans ce cinquième volet « paysagiste », qu’il a intitulé Ghost Lights (feu-follet).

Ces tableaux, d’un peintre clairement issu de la génération X, sont-ils le constat alarmant d’une nature mise à mal ? Sans doute, puisque les impacts des pertes d’écosystèmes sur les espèces animales ne sont plus contestables. Ces mêmes toiles portent toutefois en elles le mode millénaire de régénération des milieux forestiers ainsi que l’espoir d’êtres fantastiques que l’on décrivait autrefois comme des feux-follets, esprits libres ou égarés, joueurs de tours fascinants, parfois hostiles, mais toujours gardiens d’un territoire mythique.

Plusieurs couches de sens se superposent, s’additionnent sous des plans contradictoires, mais une image onirique persiste, comme un souvenir flou qui nous coule entre les doigts. Une tragédie se joue sous nos yeux, celle d’une nature insaisissable et pourtant à l’extérieur de laquelle toute forme de vie animale est impossible.”

seguin_vue-d-exposition_ghost-lights_glh3498-hdr_photo-guy-lheureux.jpg

Exposition Foret à la Galerie Jean-Claude Bergeron

Du 23 mai au 16 juin 2019.



Sanctuaire vivant pour certains et refuge pour d’autres, la forêt a nourri l’imaginaire de l’homme à travers les âges. Qu’ils soient poètes, dramaturges, peintres ou musiciens, nombreux sont les créateurs qui ont puisé dans ce havre de paix, de silence et de mystère l’inspiration de leurs œuvres.

Pillée à outrance au cours des décennies, la forêt boréale canadienne souffre de l’insouciance et de l’exploitation de l’homme. Ces oeuvres témoignent cette tragédie qui bouleverse notre environnement. Ces oeuvres sont inspirées de paysages de forêts brûlées, à l’autre extrémité d’une idée de beauté en peinture, et de tous les points de vue, cette représentation fait tantôt voir une désolation mais aussi une renaissance.

Galerie Jean-Claude Bergeron

150 rue Saint-Patrick

Ottawa, ON


Pièce de théâtre: LA DISEUSE DE BONNE AVENTURE

Au-delà des espérances, des tromperies et de la naïveté, est-il encore permis de penser à demain?
Alors que nous sommes obsédés par un présent narcissique.
Je propose deux soirées où auteurs, chanteurs, acteurs viendront nous raconter le confort et l’inquiétude de ce qui nous attend.
Une soirée, justement, sans suite.

En rassemblant 9 auteurs-performeurs autour de la thématique de l’anticipation, Marc Séguin nous invite à faire face à nos avenirs individuels et collectifs. Au travers des questionnements politiques, sociaux et identitaires, ces deux soirées de prises de parole tenteront de cerner la part tantôt angoissante, tantôt utopique, du futur.

Ces performances, où s’entrecroiseront réflexion, humour et audace, seront accompagnés de la cartomancienne professionnelle Christine-Claire, qui fera émerger la part spirituelle et métaphysique de nos destins. Le tout, porté par la sensualité musicale de Dear Criminals.

Deux soirées jubilatoires et éphémères, qui auront la force de libérer nos désirs d’avenir, en plus nous rappeler que l’instant présent est possiblement l’unique et véritable espace de réinvention.  
 

idéation Marc Séguin texte et performance Robin Aubert, Jean-Martin Aussant, Rose-Aimée Automne Morin, Fabien Cloutier, Charles-Antoine Crête, Natasha Kanapé Fontaine, Safia Nolin, Joëlle Paré-Beaulieu, Maude Veilleux taromancienne Christine-Claire Mallet musique sur scène Dear Criminals assistance à la mise en scène Émanuelle Kirouac-Sanche scénographie Elen Ewing éclairages Anne-Sara Gendron

THÉÂTRE D’AUJOURD’HUI: 12, 13 et 14 décembre 2018

Capture d’écran 2019-02-25 à 11.33.29.png
Capture d’écran 2019-02-25 à 11.34.28.png

VITRAUX

Élaboration d'un projet de vitraux pour une ferme écologique au Québec. 

///

Elaboration of a stained glass project for a ecological farm in Quebec. 


Aurores montréal

Projection sur la montagne du Mont-Royal pour inaugurer les festivités du 375e anniversaire de Montréal en décembre 2016. La montagne est devenu une trame de fond de projections hors du commun recouvrant une superficie de plus de 15 000 mètres carrés. Ces immenses fresques lumineuses contemplatives et mouvantes ont séduit autant avec leurs levers de lune qu’avec leurs aurores boréales et tous ses différents tableaux tout aussi évocateurs. La poésie de Marie Uguay et de Leonard Cohen a été projetée sur la montagne. 

///

Projection of images on the Mount-Royal for the inauguration of the 375th anniversary of Montreal in December 2016 The mountain became a backdrop for projections covering an area of more than 15,000 square meters. These immense, contemplative and moving luminous frescoes enticed spectators as much with their moonrise as with their aurora borealis and various other effects that are just as evocative. In addition, the poetry of Marie Uguay and Leonard Cohen were projected on the mountain.